1. |
J'y croyais pas
02:34
|
|||
J'y croyais pas,
Enfin j'y croyais plus
Je ne voyais pas
Plus loin que le bout de ma rue
Et puis là devant moi
T'es enfin apparue
Avec tes yeux pleins de joie
Et ton joli p'tit cul
Je fais table rase du passé
Pourtant je ne veux rien oublier
Mais tant de rêves se révèlent dans ma vie
Depuis que nos regards se sont compris
C'est vrai qu'il a fallu
Des semaines et des mois
Pour l'ardente entrevue
Entre toi et moi
Mais dès la première fois
Nos étoiles s'associent
Car l'amour est bien là
On peut lui dire merci
Refrain
T'es la plus belle fille
Que j'ai prise dans mes bras
Des Halles jusqu'à Belleville
Et même bien au-delà
La fille de la mer
Et le garçon du lac
Reçoivent la lumière,
Celle des feux du zodiaque
Refrain
|
||||
2. |
Surveiller et punir
03:31
|
|||
Voilà bientôt 2 ans
Que je suis en prison
Mais ça fait presque 20 ans
Que c'est ma destination
C'est vrai que j'ai braqué
Pour des butins minables
C'est vrai que j'ai dealé
De la dope invendable
En prison on n'nous laisse pas vivre, on veut nous faire crever
Avant j'étais un délinquant, après, je s'rai encore pire
La balance de la justice penche toujours du même côté
Même quand je s'rai parti d'ici, j'pourrai pas m'en sortir
Surveiller et punir
Surveiller et punir
L'école ça aurait pu me plaire
Y'a quelques profs motivés
Mais au-dessus du plafond de verre
il n'y a que des héritiers
On domestique les masses,
Ici comme dehors
Les matons qui cadenassent
Tournent dans les corridors
En prison on n'nous laisse pas vivre, on veut nous faire crever
Avant j'étais un délinquant, après, je s'rai encore pire
La balance de la justice penche toujours du même côté
Même quand je s'rai parti d'ici, j'pourrai pas m'en sortir
Surveiller et punir
Surveiller et punir
Le pouvoir réclame des supplices
Et des inégalités
Quelques alibis de service
Ne peuvent rien y changer
La haine règne en silence
Dans les couloirs de la mort
L'ordre panoptique imprègne
Les âmes et les corps
En prison on n'nous laisse pas vivre, on veut nous faire crever
Avant j'étais un délinquant, après, je s'rai encore pire
La balance de la justice penche toujours du même côté
Même quand je s'rai parti d'ici, j'pourrai pas m'en sortir
Surveiller et punir
Surveiller et punir
|
||||
3. |
C'est pour ton bien
03:29
|
|||
Salut gamin, salut gamine
Tu vas comprendre la combine
Fini le savoir qui rend libre
Celui qui fait aimer les livres
Ils vont d'abord tuer l'école
Puis à grands coups d'heures de colle
Ils te laveront le cerveau
Pour faire de toi un Homme Nouveau
Tu apprendras la discipline
T'apprendras à courber l'échine
C'est pour ton bien, puisqu'on te l'dit
C’est pour ton bien !
Salut copain, salut copine
Même si tu bosses pas à l'usine
Tu seras esclave salarié
Tu verras c'est un beau métier
Tu t'abaisseras dans les rayons
Pour des produits en promotion
Tu serviras l'économie
Alors elle est pas belle la vie ?
Refrain
Salut cousin, salut cousine,
Si du Gaulois t'as pas la mine
T'es bon pour l'contrôle au faciès
Tu march'ras en serrant les fesses
Tu seras l'premier en prison
Ou en centre de rétention
C'est toi qui ramera dans l'bateau
Pour quelques miettes du gâteau
Refrain
Salut frangin, salut frangine
Si tu crois les magazines
Tu peux toujours aller voter
En croyant qu'tout ça va changer
T'as le droit de te révolter,
Mais assis devant ta télé
Et en allant le samedi soir
Jouer au rebelle de comptoir
Refrain
Cabotin, cabotine
Tu veux du rab à la cantine
Alors tu trahiras les tiens
Depuis l'bon côté du refrain
Pour être bien installé
Au théâtre de la cruauté
Tu seras cadre, flic ou maton,
Dealer de came ou bien patron
C'est toi qui fera la discipline
C'est toi qui fera courber l'échine
C'est pour ton bien, tu leur diras
C’est pour ton bien !
|
||||
4. |
Entre Vichy et Las Vegas
03:12
|
|||
Entre Vichy et Las Vegas
L'air devient irrespirable
L'atmosphère est dégueulasse
Les saloperies considérables
La violence et la corruption
Soulignent la vulgarité
De ces rires sans interruption
Qui leur servent d'identité
Entre Vichy et Las Vegas
Les masques finissent par tomber
C'est encore au nom de la race
Qu'on brutalise l'humanité
Les moutons se prennent pour des chiens
Et les chiens se prennent pour des loups
C'est sous les chants des miliciens
Qu'ils mettent la pensée à genoux
La mégalo publicitaire
Narcynique et tout-à-l'ego
Crée les illusions nécessaires
Au consentement du troupeau
Refrain
Les banquiers ont mis en place
Leur pantin, un nabot minable
Et comme il mène leur guerre de classe
Ils se sentent invulnérables
Je ne veux pas de leur enfer
Même des miettes seraient de trop
Maintenant le paradis sur terre
C'est simplement ce qu'il me faut
Refrain
|
||||
5. |
Joe Hill's last will
02:52
|
|||
My will is easy to decide,
For there is nothing to divide,
My kin don't need to fuss and moan
"Moss does not cling to a rolling stone."
Don't mourn, no ! No !
Don't mourn, no ! No !
Don't mourn, no ! No !
Don't mourn, no ! No !
Don't mourn, oh no ! No ! No !
Don't mourn, organize !
My body? Ah, If I could choose,
I would to ashes it reduce,
And let the merry breezes blow
My dust to where some flowers grow.
Chorus
Perhaps some fading flower then
Would come to life and bloom again.
This is my last and final will,
Good luck to all of you
Chorus
|
||||
6. |
||||
Il est arrivé
Le sourire sympathique
Les électeurs ont apprécié
Son allure authentique
Ils ont bien rigolé
Comme avec une bonne copine
Ensemble ils ont chanté
Les gars de la narine
Ils ont compris trop tard
Qu'tout ça c'était bling bling
Le fric, la frime, la cocaïne
Il s'est invité partout
Et il a beaucoup parlé,
Jusqu'au bout de la nuit
Il voulait nous faire travailler
Des cités jusqu'aux bars branchés
Son numéro a bien marché
Les PDG comme les prolos
Le voulaient à l'Élysée
Refrain
Mais après quelques mois,
Il a fallu déchanter
Ses chèques en bois
C'est nous qui les avons payés
Trahissant son public
Ses serments et ses amitiés
Vendu à l'ennemi
Président c'est un beau métier
|
||||
7. |
Étranges Abysses
06:06
|
|||
Chaque fois qu'éjacule le fascisme ordinaire
Celui qui rend le sourire aux actionnaires
Terrorisés par les anarcho-autonomes
Qui voudraient libérer les déviants du génome
On voit disparaître le plaisir de l'instant
Remplacé illico par la terreur d'un présent
Et d'un futur qui se rêvent au passé
Privés des imprévus qui les font angoisser
Torrides passions qui toujours aboutissent
Au plus profond de bien étranges abysses
L'amour de la mort et la mort du père
Alors qu'enfin soumis les vaincus désespèrent
Serviles supplétifs forgeant leurs propres chaînes
Il ne faut pas compter sur eux pour la prochaine
La révolution, ou même la révolte
Comme ils ne sèment plus, le néant les récolte
Rien n'a changé, ni les mots, ni les choses
L'Atalante affronte encore les mêmes névroses
La voix de son maître admire, extatique
La médiocrité d'une fiction pathétique
Comme l'impuissance règne, il faut brasser de l'air
Et flagorner le peuple pour noyer sa colère
L'identité du clan devient l'unique urgence
Les paranos paradent et promettent la vengeance
Quand ils répandent la vérité cathodique
À grands coups d'unités de bruit médiatique
Ils renforcent encore l'ignorance disponible
Transplantant l'imposture dans le coeur de leur cible
Naïfs bâtissant les murs de leurs prisons
Fiers d'être devenus leurs propres matons
Les aliénés dociles tournent en rond et au pas
Dans des cellules grises dont on ne s'évade pas
Comment décrire ces charognards qui racolent
Les losers exsangues abrutis par la picole,
Le cerveau vitrifié par les psychoactifs,
Devant un tel cynisme je manque d'adjectifs
Ces dealers d'illusions, collabos du système
Et leurs marionnettes psalmodiant l'anathème
Se croient illégalistes quand ils sont l'attraction
Produite par la police et par la réaction
La beauferie crasse se prétend ouvrière
Dans la bouche mythomane de hâbleurs bipolaires
Les rebelles factices cachent derrière leur profil
Des amours refoulées de poseurs homophiles
La haine de soi se regroupe en tribus
Qui parlent fort des exploits qu'elles s'attribuent
Pourtant c'est le suicide qui guette, solitaire,
Ces clones décérébrés par la logique militaire
Mais quand je dis non, je ne renonce pas
Me taire serait laisser croire que je ne juge pas
La conscience s'éveille avec la révolte
Celle qui concrétise la colère qu'on récolte
Mais si penser, c'est déjà désobéir
Nos seules intentions ne permettent pas d'agir
Il manque encore le courage et l'intelligence
Qui nous donneront la force de répondre à l'urgence
En choisissant la vie contre le sacré
C'est avec joie que nous allons blasphémer
Nous délivrer de Dieu pour délivrer le monde
Et détruire les gamètes de la bête immonde
Ce n'est pas seulement la vie que nous voulons
C'est également son sens et ses raisons
Et que je sois une femme ou un homme
Je me révolte, donc nous sommes
|
||||
8. |
Deus ex machina
03:39
|
|||
Écoute un peu l'histoire de Joanna
Mais peut-être que tu n'me croiras pas
Moi aussi quand j'ai appris la vérité sur son cas
J'me suis dit, c'est encore du blabla
Pourtant sa vie c'est pas du tout ce que tu crois
Le jour dans la lumière, la nuit dans de beaux draps
Sa vie sonne comme du blues façon China
Lui fais pas la morale, et caetera
Il n'existe pas de Deus ex Machina
Pour libérer les filles de joie
Ça n'arrive pas souvent, mais pour une fois
Elle fait partie de celles qui ont eu le choix
Si elle vit de ses charmes, c'est que la voie
Tracée par la société ne lui convient pas
Elle préfère être seule sur le trottoir en bas
Loin de Dieu, loin d'un maître et loin de l'État
Le mépris ou la pitié, elle mérite mieux que ça
Elle veut juste du respect et des droits
Refusant que la loi de la rue soit celle des gros bras
Toujours au service de l'ordre bourgeois
Sa liberté, c'est aussi celle de notre combat
Eh ouais mon gars, c'est comme ça
|
||||
9. |
||||
Il avait une belle petite gueule
Et il t'a tout de suite fait craquer
Tu voulais pas rentrer toute seule
T'étais ravie de te faire draguer
Il t'a raconté des histoires
Qui t'ont fait rire, t'avais rien contre
Il t'a dit que vos trajectoires
Étaient faites pour une rencontre
Mais c'était pas un mec pour toi
Vous vous êtes revus plusieurs fois
Tu as commencé à l'aimer
Vous faisiez l'amour sous les toits
De sa chambre d'enfant gâté
Un jour la capote a craqué
Et tu t'es retrouvée enceinte
Mais pour lui comme pour la société
Les femmes sont des putes ou des saintes
C'était pas un mec pour toi
T'étais toute seule à l'hôpital
Et le médecin t'a engueulée
Il a tout fait pour te faire mal
Et pour te culpabiliser
T'as trouvé la nouvelle adresse
De l'autre salaud qui se planquait
T'aurais voulu de la tendresse
Il t'a frappée et insultée
C'était pas un mec pour toi
Et maintenant ne perds plus ton temps
Avec des nazes comme celui-là
Te laisse pas voler tes printemps
Par des branleurs qui n'assument pas
Pense plutôt à celui-ci
Dont l'amour est considérable
Tu peux être sûre que ta vie
Mérite mieux que l'autre minable
C'était pas un mec pour toi
Tu mérites mieux que ça
C'était pas un mec pour toi
Y'a des mecs bien mieux que ça
C'était pas un mec pour toi
C'était un mec pour personne
|
||||
10. |
C.R.I.S.T.I.N.A.
03:12
|
|||
Cristina
Cristina
On m'a dit que tu m'aimes
Mais je ne comprends pas
Je suis toujours le même
Celui que tu ne voyais pas
C'est pas encore la dictature
Mais trois jours entre quatre murs
C'est pour mon bien, t'en es sûre ?
T'en es sûre, t'en es sûre ? T'en est sûre !
Cristina
Cristina
Tu veux m'garder à vue
Tu me veux toute à toi
T'as déjà tout prévu
Je sais que tu t'fiches de moi
Refrain
Cristina
Cristina
Je sais que tu m'écoutes
Même quand je parle tout bas
Et personne ne doute
Que tu en aies le droit
Refrain
|
||||
11. |
T'étais mon chien
03:16
|
|||
Je me souviens quand on courait
Accompagnés par le soleil
Dans les prairies, dans les forêts
Nature à nulle autre pareille
Fidèle depuis plus de quinze ans
Ça faisait déjà quelques mois
Que tu n'marchais plus qu'en traînant
Ta vieille carcasse comme un poids
Tu m'réchauffais quand j'avais froid
Tu m'consolais quand j'étais seul
T'étais mon chien, j'étais à toi
On avait un peu la même gueule
Tu m'as regardé dans les yeux
J'ai su qu'tu voulais en finir
On se fait confiance tous les deux
Ça ne sert à rien de souffrir
Je t'ai porté au bord du lac
J'avais un fusil à la main
Je pleure quand le coup de feu claque
C'est dur de tuer un copain
|
||||
12. |
Joe Hills sista vilja
02:57
|
|||
Mitt testamente blir helt kort
Ty där finns inget att ge bort.
En sten, som ständigt rullar grå,
den växer ingen mossa på.
Sörj inte - nej, nej !
Sörj inte - nej, nej !
Sörj inte - nej, nej !
Sörj inte, nej, nej, nej,
Organisera !
Så sprid min kropp som aska för
En lekfull vindil när jag dör,
Och låt den falla ner som regn
På någon jordisk blomsteräng.
Kanhända att en blomma då
Som slokar nytt liv kunde få.
Så vill jag ha det.
Lycka till, alla ni !
|
||||
13. |
Äquinoktium
04:38
|
|||
Ein Montag, ein dreiundzwanzigster
Dreiundzwanzig Uhr dreiundzwanzig
Eine Nacht im September
Unter einem Dach in Paris
Mein Schatten boxt
Und ich seh' mich im Zimmer um
Doch wo bist du? Ich seh' dich nicht
Wo bist du? Dich seh' ich nicht
Mein Herz ist nur noch Asche
Die Dusche kalt wie Eis
Mein Magen voller Steine
Und Kiesel in meinem Mund
Ich höre das Leben
Ich höre Stimmen
Ich höre Ja
Ich warte auf deine Schritte
Ich hör' dein Lachen
Es reicht mir die Hand
---------------------------------------
Montag, dreiundzwanzigster
Dreiundzwanzig Uhr dreiundzwanzig
Du bist überall
Ich weiß es, du bist da
Bist gut versteckt
Oh, Geliebte, mein!
|
||||
14. |
Lied für Joe Hill
04:09
|
|||
Ja, Joe Hill wurde in Schweden geboren
Dann lebt' er in den USA
Wo sich das Elend "Freiheit" nennt
Ihn schloss es auch in seinen Arm
Joe traf die Wahl, war staatenlos
Denn er gehört zu jenen
Denen nur bleibt ihre faltige Haut
Sind sie eines Tages alt
Einen Sänger töten, das ist leicht
Doch niemand tötet je sein Lied
Es gibt kein einziges Projektil
Das jemals ihn aufhält, Joe Hill
Joe Hill besang das Schwarze der Wut
Mit allem Rot in seinem Blut
Selbst wenn die Suppe oft nur wässrig war,
Denn wenn man singt, dann lebt man auch
Es ist das Feuer der Revolution,
Das ihnen Hoffnung gibt
Den Genossen des Internationalen
Arbeiterbunds
Joe Hill verweigerte die Aussage
Sie nahmen ihn darum in Haft
Sein Lächeln wagten sie zu löschen dann
Es brauchte nur ein paar Gramm Blei
Seine Asche überwandt die Niedertracht
Wurde verweht vom Wind
Sie verhalf vielen Blumen dann
Im Frühling zu erblüh'n
|
||||
15. |
||||
Chaque fois qu'éjacule le fascisme ordinaire
Celui qui rend le sourire aux actionnaires
Terrorisés par les anarcho-autonomes
Qui voudraient libérer les déviants du génome
On voit disparaître le plaisir de l'instant
Remplacé illico par la terreur d'un présent
Et d'un futur qui se rêvent au passé
Privés des imprévus qui les font angoisser
Torrides passions qui toujours aboutissent
Au plus profond de bien étranges abysses
L'amour de la mort et la mort du père
Alors qu'enfin soumis les vaincus désespèrent
Serviles supplétifs forgeant leurs propres chaînes
Il ne faut pas compter sur eux pour la prochaine
La révolution, ou même la révolte
Comme ils ne sèment plus, le néant les récolte
Rien n'a changé, ni les mots, ni les choses
L'Atalante affronte encore les mêmes névroses
La voix de son maître admire, extatique
La médiocrité d'une fiction pathétique
Comme l'impuissance règne, il faut brasser de l'air
Et flagorner le peuple pour noyer sa colère
L'identité du clan devient l'unique urgence
Les paranos paradent et promettent la vengeance
Quand ils répandent la vérité cathodique
À grands coups d'unités de bruit médiatique
Ils renforcent encore l'ignorance disponible
Transplantant l'imposture dans le coeur de leur cible
Naïfs bâtissant les murs de leurs prisons
Fiers d'être devenus leurs propres matons
Les aliénés dociles tournent en rond et au pas
Dans des cellules grises dont on ne s'évade pas
Comment décrire ces charognards qui racolent
Les losers exsangues abrutis par la picole,
Le cerveau vitrifié par les psychoactifs,
Devant un tel cynisme je manque d'adjectifs
Ces dealers d'illusions, collabos du système
Et leurs marionnettes psalmodiant l'anathème
Se croient illégalistes quand ils sont l'attraction
Produite par la police et par la réaction
La beauferie crasse se prétend ouvrière
Dans la bouche mythomane de hâbleurs bipolaires
Les rebelles factices cachent derrière leur profil
Des amours refoulées de poseurs homophiles
La haine de soi se regroupe en tribus
Qui parlent fort des exploits qu'elles s'attribuent
Pourtant c'est le suicide qui guette, solitaire,
Ces clones décérébrés par la logique militaire
Mais quand je dis non, je ne renonce pas
Me taire serait laisser croire que je ne juge pas
La conscience s'éveille avec la révolte
Celle qui concrétise la colère qu'on récolte
Mais si penser, c'est déjà désobéir
Nos seules intentions ne permettent pas d'agir
Il manque encore le courage et l'intelligence
Qui nous donneront la force de répondre à l'urgence
En choisissant la vie contre le sacré
C'est avec joie que nous allons blasphémer
Nous délivrer de Dieu pour délivrer le monde
Et détruire les gamètes de la bête immonde
Ce n'est pas seulement la vie que nous voulons
C'est également son sens et ses raisons
Et que je sois une femme ou un homme
Je me révolte, donc nous sommes
|
Fred ALPI Järvsö, Sweden
Né en Suède - près d’un lac, au milieu des forêts – Fred Alpi a successivement habité Amiens, Bruxelles, Berlin et Paris, avant de s’installer depuis quelques années à Järvsö, dans le Hälsingland, au bord du lac et dans la forêt qu’il aime tant.
Streaming and Download help
If you like Fred ALPI, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp