1. |
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UN PHILOSOPHE SANS PENSÉE
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Un philosophe sans pensée
Bave sur les seins de silicone
D’une chanteuse belle et aphone
Qui ne bêlera qu’un été
C’est une inquisition heureuse
De l’imposture dominante
La dictature festive vante
Le divertissement imposé
C’est le fist-fucking de l’esprit
Camouflé en gendre idéal
Dont la connerie tricéphale
Affirme « je vous ai compris »
Les singes savants de la bourgeoisie
Et leurs domestiques technocrates,
Récitent à gauche comme à droite
Le bréviaire de l’ordre établi
Pendant qu’un salaud moraliste
Sermonne les perdants qu’on berne
Un porc corrompu qui gouverne
Donne une leçon de cynisme
C’est le fist-fucking de l’esprit
Camouflé en gendre idéal
Dont la connerie tricéphale
Affirme « je vous ai compris »
Plus le monde devient brutal
Plus les courtisans du pouvoir
Laquais serviles du verbe croire
Jouent les pitt-bulls du capital
Ce sont les pollutions diurnes
Des images cathodiques
Si t’as pas compris on t’explique
Le droit chemin qui mène aux urnes
C’est le fist-fucking de l’esprit
Camouflé en gendre idéal
Dont la connerie tricéphale
Affirme « je vous ai compris »
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2. |
Utopies d'aujourd'hui
04:15
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UTOPIES D'AUJOURD'HUI
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
La naissance du doute m’annonce un nouveau sentier
Qui mène à d’autres futurs, différents du programme.
Je cherche d’autres routes, autres que celles imposées
Chaque jour est une aventure que la vie me réclame
Utopies d’aujourd'hui,
Réalités de demain
Quelques lumières dans la nuit
Eclairent mon chemin
Les gestionnaires ont prévu que chacun reste tranquille
Imposant joies virtuelles et biens de consolation
Tout se vaut, tout est vu, tout est vain, paraît-il
Et pourtant le réel a besoin d’imagination
Utopies d’aujourd'hui,
Réalités de demain
Quelques lumières dans la nuit
Eclairent mon chemin
Intoxication lancinante du discours des héritiers
Entretenant la peur, résignation conformiste
La caste dominante préserve ses intérêts
Ceux qui combattent la terreur sont déclarés terroristes
Utopies d’aujourd'hui,
Réalités de demain
Quelques lumières dans la nuit
Eclairent mon chemin
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3. |
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LA BALLADE DE JOHN MASSIS
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Voici l'histoire de John Massis
Qui est né dans la ville de Gand
C'était l'homme le plus fort du monde
Il était beau, il était grand
John n'a aimé qu'une seule femme
Et habitait chez sa maman
John enfonçait des clous avec les poings
Et avec les dents, il tirait des trains
La vie c'est drôle, la vie c'est drôle
Tout petit déjà John Massis
Etait fort comme un taureau
Avec ses toutes premières dents
Il mordait mieux qu'un étau
C´était assez gênant quand
John têtait les seins de sa maman
Dans la mâchoire de John Massis
Le métal se réanimait
John était aussi un artiste
Sculptant le soleil et l´acier
Son inspiration se trouvait dans
Le regard de sa maman
Une femme a aimé John Massis
Mais très vite elle est partie
Sur le répondeur elle n'a dit
Que ces trois mots : "c'est fini !"
John l'aimait aussi mais pourtant
Il est resté chez sa maman
C'est aux étoiles que John Massis
Adressait ses prières
Quand il se suspendait aux arbres
C'était pour s'élever de terre
La dernière fois en se pendant
Il a rejoint sa maman
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4. |
Macho féministe
05:24
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MACHO FÉMINISTE
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Tu m’demandes si j’suis un macho parce que je pisse encore debout
Quelques éclairs de conscience illuminent mon horizon
Au fond duquel persiste encore l’image d’un chien andalou
Et j’accepte comme une réponse ce qui n’était qu’une question
Mais tu sais que je ne suis pas comme ces inspecteurs de tes fesses,
Ceux qui te veulent à la maison avec des mômes à torcher
Ceux qui te résument à un ventre, photocopieur de l’espèce
Dont l’encre est la testostérone, celle de l’Histoire éjaculée
J'existe seulement si tu existes
Je suis un macho féministe
Je t’ai déjà dit que jamais je ne serai le Prince Charmant
Qui t’enlèvera sur son cheval en t’appelant sa Mélusine
Tu sais bien que les ingénues qui croient aux contes pour enfants
Se retrouvent rapidement en esclavage dans leur cuisine
Tu sais que je ne te vois pas comme une succube béante et moite,
Et que je dégueule avec toi la fausse morale des vrais frustrés
Dont les boueuses obsessions grillagent la vision étroite,
Les yeux murés par le complexe de leur sexe sinistré
J'existe seulement si tu existes
Je suis un macho féministe
Tu ne me plais pas sainte et salope, obéissante et résignée,
Comme dans ces torchons pour pétasses où l’on dresse des marionnettes
Le désir dans mon regard croît quand tu déchires les filets
Qui emprisonnent lâchement toutes tes soeurs sur la planète
Je sais que c’est toi qui décides de la façon de résister
A ceux qui érigent les bûchers de l’inquisition génitale
Mais tu sais que contre ces cons je serai toujours à tes côtés
Parce que tes ailes déployées sont pour moi un besoin vital
J'existe seulement si tu existes
Je suis un macho féministe
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5. |
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LES CHIENS MANGENT LES CHIENS
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Les riches volent les pauvres
Et les pauvres se volent entre eux
Les chiens mangent les chiens
Et les rats dansent au milieu
De piteuses abstractions
Entretiennent la croyance
En un ordre naturel
Auquel il faudrait faire confiance
La liberté ne se donne pas
Elle se prend, elle se prend
Puisses-tu un jour en tomber amoureux(se)
Fanatique, lucidement
La sombre trinité
Cette insulte à l’intelligence
Ne peut être qu’au service
Des assistés de naissance
La différence, c’est la force
Tant pis pour ceux qui prient encore
Le nom d’un dieu, le nom d’un maître
Le nom d’une race, le nom d’un mort
La liberté ne se donne pas
Elle se prend, elle se prend
Puisses-tu un jour en tomber amoureux(se)
Fanatique, lucidement
Je ne serai vraiment libre
Que lorsque tu le seras aussi
Je suis un animal social
En quête de plaisir
Mon égoïsme est altruiste
Et vice-versa
Chaque fois que je pense à moi
Je pense à toi
La liberté ne se donne pas
Elle se prend, elle se prend
Puisses-tu un jour en tomber amoureux(se)
Fanatique, lucidement
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6. |
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JEAN-FRANÇOIS B, SOCIAL-DÉMOCRATE
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Jean-François B, employé de bureau
Citoyen modèle payant ses impôts
A été jeune et rebelle autrefois
Et même fumé de la marijuana
Il subit sans broncher la névrose
D'un petit chef de pas grand chose
Qui le veut docile et travailleur
Pas le genre à compter ses heures
Jean-François B
Est social démocrate
Il est de gauche, mais de droite
Il n'a pas la rage,
Il n'a pas la haine
Il espère seulement
De plus grandes cages,
De plus longues chaînes
Epargnan-gnan et électeur fidèle
Gratte-clavier professionnel
Il croit à l'économie de marché
Parce qu'ils l'ont dit à la télé
Il se voit déjà en retraite
Il voit ses collègues faire la quête
Pour une couronne
de fleurs synthétiques
Et du mousseux tiède
dans des gobelets plastique
Jean-François B
Est social démocrate
Il est de gauche, mais de droite
Il n'a pas la rage,
Il n'a pas la haine
Il espère seulement
De plus grandes cages,
De plus longues chaînes
Les pantoufles de Jean-François
Font chaque jour plus de dégâts
Que n'importe quel bruit de bottes
Il ferme sa gueule et il vote
Il ne défile jamais dans la rue
Préfère rester assis sur le cul
Devant l’écran qui lui dit quoi faire
Pour être consommateur exemplaire
Jean-François B
Est social démocrate
Il est de gauche, mais de droite
Il n'a pas la rage,
Il n'a pas la haine
Il espère seulement
De plus grandes cages,
De plus longues chaînes
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7. |
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TON NOM EN ROUGE DANS MON CARNET NOIR
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Quand dans mon crâne se bousculent
Des pensées contradictoires
Dans la main droite un drapeau rouge
Et dans la gauche un drapeau noir
Tes images qui tourbillonnent
Comme des Derviches tourneurs
Aboutissent au noir par le rouge
En dansant à travers mon coeur
Je pense à ton corps qui frémit
Entre mes mains ivres d'envie
Quand je souligne chaque soir
Ton nom en rouge dans mon carnet noir
Je croise des amis sans reproches
Jeunes chevaux pleins de vigueur
Ceinture noire sur tenue rouge
Cherchant la force à l'intérieur
Le sang circule dans mes veines
Et le souffle dans mes canaux
Un cheval rouge, un cheval noir
Me tirent du bas vers le haut
Je me sens comme de l'argile
Quand je pense à cette Aphrodite
Noire avec sa tunique rouge
Plus belle encore que celle du mythe
Demain je reprendrai la route
Espérant que je reverrai
Cett' fille noire sur son vélo rouge
Qui cherchait la rue du Progrès
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8. |
Maigre comme un couteau
03:45
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MAIGRE COMME UN COUTEAU
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Un homme dans la rue
Aux yeux couleur de sang
Goût étrange dans la bouche
Sa raison est perdue
Le visage ruiné
Raviné par les larmes
Aussi fin qu'une lame
Maigre comme un couteau
Dévoré par le feu
Dévoré par la foi
Il en appelle à dieu
Pour partir au combat
Ce même dieu qu’en face
Une même servitude
Sanglante et dégueulasse
Baptise certitude
Sa main droite sa main gauche
Chacun de ses doigts
Forment en silence
D'étranges Mudrâs
Qui jaillissent comme crachés
Par le serpent qui broie
Le poignard de vengeance
Tatoué sur son bras
Dévoré par le feu
Dévoré par la foi
Il en appelle à dieu
Pour partir au combat
Ce même dieu qu’en face
Une même servitude
Sanglante et dégueulasse
Baptise certitude
Ceux d’en face sont venus
Ils ont violé sa femme
Ils ont violé sa fille
Et arraché leurs yeux
Et son petit garçon
Enfin ce qu'il en reste
Il le tient dans ses bras
Il le serre dans ses bras
Dévoré par le feu
Dévoré par la foi
Il en appelle à dieu
Pour partir au combat
Ce même dieu qu’en face
Une même servitude
Sanglante et dégueulasse
Baptise certitude
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9. |
Le vent glacé
06:07
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LE VENT GLACÉ
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Je sens le vent glacé
De la mort
Qui me souffle dans le dos
Qui me glace les os
Et pétrifie mon sang
Il aura suffit
De quelques cellules
De trop
Pour réduire en poussière
Ce corps
Qui n’était pas encore
Vieux
Cette vie qui était si jeune
Et qui ne pouvait pas
Comprendre
Qui ne voulait pas
Attendre
Le souffle
Aurait encore du
Vagabonder longtemps
J’étais à peine
Sorti de la caverne
Pour découvrir
Ce qu’est le monde
Et pour faire croître celui
Qui habite
A l’intérieur de moi
Le sable chute
Eternellement
Le goulot du sablier
s’élargit
A chaque instant
Le temps coule
De plus en plus
Rapidement
Est-ce qu’avant de mourir
Je pourrai connaître
La sagesse
La force
Et la beauté ?
Le vide et le plein
Se succèdent
Encore quelques instants
Je suis encore debout
Entre le ciel
Et la terre
Je ne sais pas
Si je retourne
Aux origines
Et je m’en fous
Je le saurai bien assez tôt
Et j’aurai
L’éternité
Pour comprendre
Pour apprendre
Pour attendre
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10. |
Il y a ma vie
02:32
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IL Y A MA VIE
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Entre la haine et le mépris
Entre le drame et le dépit
Entre l'écœurement et l'ennui
Il y a ma vie
Entre ma chambre et le métro
Entre mon moral et zéro
Entre bistro et parano
Il y a ma vie
Et j'attends au bout de la rue
Que l'amour me tombe dessus
Y'a rien qui tombe bien entendu
Alors je lève les yeux au ciel
Et voilà que surgit
Une étoile nouvelle
Qui s'illumine
Et se fait belle
Entre la peste et l'choléra
Entre vomi et gueule de bois
Entre naissance et trépas
Il y a ma vie
Entre le silence et le bruit
Entre les emmerdes et les cris
Entre les requins, les souris
Il y a ma vie
Et j'suis toujours au bout d'la rue
Je n'comprends rien je suis perdu
Y'a rien qui s'passe tout est foutu
Alors je lève les yeux au ciel
Et voilà encore
Cette étoile rebelle
Qui me sourit
Toujours plus belle
Entre Voltaire et Rousseau
Entre le chêne et le roseau
Entre Zorba et Zorro
Il y a ma vie
Entre mon corps et mon esprit
Entre l'amour et la folie
Entre mes rêves et mes envies
Il y a ma vie
Et je tourne dans une autre rue
Je sais qu'elle existe je l'ai vue
Ah si seulement j'avais su
Que j'pouvais l'ver les yeux au ciel
Et qu'il y a toujours
Cette étoile fidèle
Qui brille pour moi
D'un amour éternel
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11. |
Novembre (On s'verra en)
04:27
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NOVEMBRE (ON S'VERRA EN)
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Ces gens qu’j’ai découverts
Quand ils n’étaient plus là
Quand elles étaient parties
C’est la vie à l’envers
Car quand ils étaient là
Quand elles étaient ici
Je n’avais pas le temps
Ou bien j’étais absent
Ou bien j’étais trop las
Pourtant pendant ce temps
Ils étaient toujours là
Elles étaient toujours là
Je me disais toujours
D’urgent il n’y a rien
Si ce n’est d’attendre
On s’verra en Novembre
Alors on s’verra demain
Alors on s’verra un jour
Et ces gens dont je cause
Ils n’étaient pas bruyants
Elles n’étaient pas bruyantes
Mes oreilles restaient closes
Je n’les entendais pas
Je n’les écoutais pas
Pas même une attention
Pour leurs gentils présents
Pour leurs petits tourments
Et de toutes façons
Ils étaient encore là
Elles étaient toujours là
Je me disais toujours
D’urgent il n’y a rien
Si ce n’est d’attendre
On s’verra en Novembre
Alors on s’verra demain
Alors on s’verra un jour
Et un jour ce fut l’heure
D’une nouvelle vie
Un jour elles sont parties
Vers des jours bien meilleurs
Parties vers d’autres corps
Ou vers d’autres décors
Bien sûr je n’ai rien vu
Je n’ai rien vu venir
Ni rien vu revenir
Trop tard pour réagir
Car ils n’étaient plus là
Car elles n’étaient plus là
Et je me dis toujours
D’urgent il n’y a plus rien
Si ce n’est d’attendre
On s’verra en Novembre
Alors on s’verra demain
Alors on s’verra un jour
Alors on s’verra demain
Comme avant ?
Alors on s’verra un jour
Tu m’entends ?
Eh, tu m’entends ?
Alors on s’verra demain
Alors on s’verra un jour
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12. |
Équinoxe
04:57
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EQUINOXE
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Un lundi 23
A 23 heures 23
Une nuit d’équinoxe
Sous un toit de Paris
Mon ombre boxe
Je regarde autour de moi
Mais t'es où ? Je te vois pas
Mais t'es où ? Je te vois pas
Mon coeur n'est plus que cendres
Sous l'eau froide de la douche
J'ai encore des pierres dans le ventre
Et du gravier dans la bouche
J'entends des vies
J'entends des voix
J'entends des oui
J'attends tes pas
J'entends ton rire
Qui me tend les bras
Mais t'es où ? Je te vois pas
Mais t'es où ? Je te vois pas
Mon coeur n'est plus que cendres
Sous l'eau froide de la douche
J'ai encore des pierres dans le ventre
Et du gravier dans la bouche
Le lundi 23
A 23 heures 23
Tu es partout
Je sais que tu es là
T'es bien planquée
Oh, mon Amour
Mais t'es où ? Je te vois pas
Mais t'es où ? Je te vois plus
Mon coeur n'est plus que cendres
Sous l'eau froide de la douche
J'ai encore des pierres dans le ventre
Et du gravier dans la bouche
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13. |
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SÅNGEN OM JOE HILL
Paroles : Fred ALPI
Musique : Fred ALPI
Traduction : Trio T
Joe Hill en svensk arbetargrabb som drog
Över till Frihetens land, men såg
Att Frihetens pris var misär som förslog
Den skilde på hög och på låg
Joe valde ett liv utan land
För han var av det slag
Som bärs fram av en inre brand
I kamp mot orättvis lag
Sångaren kan peppras med bly
Men från sången kan ingen fly
Ej vapen, ej domarsigill
Kan nånsin få stopp på Joe Hill
Joe Hill sjöng ur den svartaste vreden
Han skrev med sitt röda blod
Sörpla´ den tunna soppan med skeden
Sjöng, full av livslust och mod
Het är revolutionens glöd
I hans kämpande hjärta
Arbetare ger honom stöd
Med glädje och smärta
Sångaren kan peppras med bly
Men från sången kan ingen fly
Ej vapen, ej domarsigill
Kan nånsin få stopp på Joe Hill
Joe Hill såg sanningen och sjöng om den
Men samhället vägrade se
Han sattes i häkte om aftonen
Och sen sköts han - för sitt ” liberté ”
Ur hans aska stiger med kraft
Spirande blommor opp
Och visar att askan har haft
Kraften att sprida hopp
Sångaren kan peppras med bly
Men från sången kan ingen fly
Ej vapen, ej domarsigill
Kan nånsin få stopp på Joe Hill, Joe Hill, Joe Hill
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Fred ALPI Järvsö, Sweden
Né en Suède - près d’un lac, au milieu des forêts – Fred Alpi a successivement habité Amiens, Bruxelles, Berlin et Paris, avant de s’installer depuis quelques années à Järvsö, dans le Hälsingland, au bord du lac et dans la forêt qu’il aime tant.
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